Semaine de lutte contre les violences faites aux femmes

Lundi 25 novembre, Lise Jamard, Lily Richet et Jeanne Chardin, élèves de 3e du collège Le Moulin de Haut de Percy-en-Normandie qui ont pris la parole face à tous.tes leurs camarades, rassemblé.e.s dans le hall et vêtu.e.s de rouge pour marquer cette journée de lutte contre les violences faites aux femmes.
Leur discours visait à informer et sensibiliser les autres élèves aux dramatiques et trop nombreux cas de féminicides recensés depuis le début de l’année 2019.
Chaque volontaire s’est vu remettre une affiche mentionnant le nom, l’âge et la cause du décès de chacune des 137 victimes, avant de s’allonger au sol pour une minute de silence. Un moment fort et très impressionnant.
Puis, c’est Nathalie Bourdeaux, professeure d’allemand et d’EMC, qui s’est ensuite adressée à l’auditoire pour leur raconter l’histoire d’une de ces 137 victimes, pour montrer que le drame va au-delà de la perte de toutes ces vies et que ces féminicides sont autant de familles et d’entourages détruits.
Tout au long de la semaine, des actions seront mises en place pour travailler sur le sujet des violences faites aux femmes. Une exposition de Canopé sur les inégalités entre les femmes et les hommes est exposée dans la Galerie d’art du collège. Les professeur.e.s principaux.ales traiteront des violences conjugales en vie de classe. Mme Leroy, professeure documentaliste et Mme Pinchon, référente égalité filles-garçons, liront chaque jour une partie du roman d’Ahmed Kalouaz, La Première fois on pardonne à haute voix. Enfin, un cours d’auto-défense féminine sera donné aux jeunes filles de 3e par M.Lamy, professeur au collège et président du karaté-club de Percy-en-Normandie, assisté de Mme Pinchon, dans le cadre d’une séance d’EPS.
Isoline Lenormand, élève de 6e, s’est chargée de réaliser une affiche pour informer et sensibiliser ses camarades. Son travail sera affiché dans chacune des salles du collège.
L’objectif de cette semaine de lutte est de faire en sorte que les violences conjugales ne soient plus un sujet tabou, car elles impactent des milliers de familles, souvent dans le plus grand secret.

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